Poèmes du sept octobre

Le projet du 7.10 accorde un langage poétique à l’agression contre Israël. Dix poèmes en langue hébraïque ont été choisis parmi ceux écrits à la suite des événements et traduits par “Makom leShira” en quatre langues: anglais, français, espagnol et italien. Ce projet a vu le jour à l’occasion du 76ème anniversaire de l’Indépendance de l’État d’Israël.

Éditions du projet : Gilad Meiri  |  Réalisation : Merav Pitoun  |  Coordinatrice du site Internet du Trésor de la poésie hébraïque : Shira Meiri  |  Service littérature et théâtre, ministère des Affaires étrangères: Revital Ben Naim

Makom leShira en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères

משרד החוץ

Batshéva Dori-Carlier

Vos visages germent en nous, jeunes, ridés, bronzés, livides, vos yeux sont bruns, noirs, bleus, les expressions dures, avec ou

Maya Tevet Dayan

** Avertissement : Samedi ** Avertissement : Kibboutz ** Avertissement : Pelouse ** Avertissement : Fête ** Avertissement : Bébé

Roni Eldad

Que vois-tu : des ballons en l’air je vois, des hurlements d'oiseaux, des plumes, des plumes sur les portes, un

Yuval Gila’d                         

La nature humaine sur des motos autour de la bande de Gaza au lever du soleil, des tirs de joie

Avishai Huri

Que le Miséricordieux répande sur nous une guérison complète qu’Il ramène les bébés dans leurs berceaux, qu’Il remonte le temps

 Gilad Meiri

On ne t’a pas laissé terminer ta biographie. On a coupé au milieu. C'est peut-être pour ça que je n’arrive

Agi Mishol

Maintenant, quand la mort rôde et les noix de pécan sont pressées dans leur coque je me cache dans l’hébreu.

Tal Nitzan

Et sans qu'on leur explique comment comme s'ils savaient depuis des générations, depuis leur naissance, se sont serrés dans l’armoire

Aharon Shabtai

l’horreur l’horrible malheur la honte, les débris de la bêtise, les stupidités de la religion l’ignorance du regard la violence

Noa Shakargy

D’abord vient le nom Propre : ange, nom de famille : prophète[1] avec un nom pareil, pas étonnant que tu

Ronny Someck

Si la Barbie laissée entre l’oreiller et la couverture avait une voix, elle chanterait sûrement le « blues du lit